Ces questions peuvent colorer à la fois la vie privée et la vie professionnelle.
Question 1 : « Qu’est-ce que je fais ici ? » Soko Morinaga
Cette phrase renvoie à la conscience de nos actes quotidiens et à leur sens.
Elle rejoint la lettre à Lucilius de Senèque : « Empare-toi de toutes les heures. Quand on diffère de vivre, la vie nous échappe ». Ou, dans une perspective temporelle, les paroles de la chanson Carco de Jean Ferrat : « Dis qu’as-tu fait des jours enfuis, de ta jeunesse et de toi-même ? ».
Question 2 : « Qu’est-ce que je transmets ? »
Elle rejoint la pensée de Jean Giono « Qu’as-tu ajouté au monde ? ». Yvan Amar la prolonge dans son livre « L’effort et la grâce » : « A notre naissance, un tout petit panneau indicateur porte cette inscription : ‘tu es prié de quitter cet endroit en le laissant plus beau que tu ne l’as trouvé en arrivant’. Celui qui œuvre dans ce sens ne meurt pas et la tâche qu’il a accomplie perdure à jamais, quelle que soit le domaine où elle s’est exercée ».
Question 3 : « Est-ce que je jette tout ce qui est inutile ? »
Elle invite au dépouillement, à la simplicité. Au plan mental, c’est se désencombrer des pensées toxiques, celles qui polluent notre vie, celles qui forment une barrière à la perception du réel et sont un obstacle à la clarté. Au plan matériel, c’est s’entourer des biens nécessaires à la réalisation du projet de vie.